vendredi 14 décembre 2012

En temps de crise, les personnes ayant de l’expérience sont les plus demandées


Avec plus de trois années de pratique sur le marché de l’emploi au Maroc, on a plus d’occasion de changer de travail avec de meilleures conditions. Les distances de rétributions entre les grandes entreprises, notamment les multinationales, et les entreprises nationales sont faibles.

Pour Abdellah Deguig, président de la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI), la mise en place d’une examinassions des salaires dans le secteur des TIC est plus que obligatoire. Le secteur a connu de véritables confusions ces dernières années, par conséquent, les entreprises ont besoin de plus en plus de clarté sur les pratiques RH. Explications.

- Quelle dissection peut-on faire de cette étude sur les salaires ?
Je tiens à convier tout d’abord le contexte de la fondation d’un baromètre des salaires dans le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC). Depuis la flambée de l’offshoring en 2007, avec l’arrivée des multinationales, le marché de l’emploi dans notre domaine a connu un véritable chamboulement. L’agitation du marché de l’emploi au Maroc a entraîné, en conséquence, un besoin flagrant en matière de profils mais aussi une surenchère des salaires, particulièrement des aspects qualifiés ayant de l’expérience.
La Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI) s’était dit qu’il fallait ordonner d’un outil de veille qui soutiendra de renseigner les professionnels des TIC sur les pratiques RH du secteur.
La première édition du baromètre des salaires 2009 était venue à point nommé et a admis d’avoir une première analyse des pratiques salariales dans le secteur. A l’époque, nous avons sondé plus de 50 entreprises et nous avons établi une liste de 14 profils identifiés.
Cette nouvelle enquête est celle de la consolidation des données mais aussi d’un élargissement du panel puisque nous avons eu un échantillon de plus de 350 entreprises. Les profils concernés sont aussi plus importants. Ce sont plus de 30 profils définis.
Pour une meilleure convenance des résultats de l’enquête, des entretiens qualitatifs en face to face ont été réalisés avec différentes entreprises. Ils ont porté sur la reproduction de leur politique RH en termes de recrutement, de formation, de rémunération, d’intégration et d’accompagnement des ressources.

- Quelle prospection faites-vous sur cette enquête et celle de 2009 ?
Comme je viens de l’accentuer, la première édition nous a permis de connaître des dispositions sur les pratiques salariales, les profils sollicités par les offres d’emploi…Celle-ci nous a permis d’en savoir un peu plus sur les politiques RH des entreprises.
Elle nous a renseigné également sur l’inflation des salaires qui a été diminuée sur certains profils par rapport à la période 2008/09, période déterminée par l’arrivée des entreprises offshore sur le marché de l’emploi au Maroc.

- Selon vous, comment ont évolué les salaires dans le secteur des TIC ces dernières années ?
Il faut dire que la tension a baissé en raison de la crise dont les effets ont fini par atteindre le Maroc. Dès lors, la pression qui régnait sur le marché de l’emploi des TIC s’est apaisée. On parle même d’une régulation du marché de l’emploi au Maroc.
Aujourd’hui, les écarts de salaires entre les grands groupes, notamment les multinationales, et les groupes nationaux sont faibles. On recouvrera les mêmes niveaux de salaire avec les mêmes avantages en nature.
Ceci dit, nous remarquons que pour certains profils, notamment les chefs de projet, leurs salaires peuvent être importants lorsqu’ils travaillent sur un domaine pointu, qu’ils soient dans un grand groupe ou une PME. C’est selon leur degré de compétence, d’expertise et la nature des missions.

- Malgré la crise, certains aspects TIC sont pourtant toujours bien cotés sur le marché, lesquels ?
Je dirais que quel que soit le profil, la compétence et l’expérience sont décisives. Malheureusement, l’industrie IT est encore jeune au Maroc et il faut dénombrer quelques années pour avoir des personnes expérimentées.
Les profils ayant plus de trois ans sur le marché de l’emploi ont plus de chance de changer de job avec de meilleures conditions. La raison est simple : en temps de crise, les entreprises distinguent des profils capables de s’intégrer dans le processus de production dès le premier jour de recrutement.
Par exemple, un directeur de projet avec 7 ans d’expérience est assez rare sur le marché. Il en est de même pour des directeurs techniques, commerciaux, chargés d’affaires…
J’augmenterais également que la plupart des entreprises essaient de compenser les lacunes des débutants par la promotion, la formation…
D’un autre côté, le marché de l’emploi a également consigné un flux croissant de ressources hautement qualifiées et de candidats qui ont décidé de revenir au bercail. Ce retour permet de disposer d’un vivier de ressources humaines à des conditions et des tarifs conformes aux spécificités du marché marocain et non pas international.

- Quelles sont les problématiques que gagnent généralement les entreprises du secteur en matière d’offre d’emploi?
Ce sont les mêmes que dans les entreprises des autres secteurs, à savoir comment attirer et fidéliser.
Nous sommes dans un secteur où les technologies évoluent rapidement et pour cela nous avons besoin de jeunes lauréats qui s’approprient rapidement ces technologies.
Le Maroc a aujourd’hui une vraie pertinence de faire des TIC un secteur qui recrute massivement de jeunes demandeurs d’emploi. Pour cela, il faut faire plus en termes d’encouragement de l’entreprenariat. Nous devrions par exemple, sur le modèle du technopark, créer d’autres compositions d’accueil pour les start-up et les PME du secteur.
Il faut aussi agrandir les stages et les formations en alternance, chose qui tarde encore à s’augmenter.

lundi 10 décembre 2012

Les taux de Chômage au Maroc et les solutions apportées


Je préjuge que vous n’êtes pas ici pour avoir une définition habituel du mot « Chômage au Maroc », mais pour connaitre le taux du chômage au Maroc ou précisément les dénouements que notre gouvernement Marocain préconise pour combattre ce problématique appelé « Chômage ».
Je me contenterai de citer la définition du mot « Chômage » au Maroc de la définition  du Bureau international du travail (BIT), car elle permet de réaliser des rapprochements internationaux. Ainsi au sens du BIT, la population active occupée comprend «les personnes âgées de 15 ans et plus ayant travaillé (ne serait-ce qu’une heure) au cours d’une semaine de référence, qu’elles soient salariées, à leur compte, employeurs ou aide dans l’entreprise ou l’exploitation familiale». Cette permanente ne se veut donc pas une remise en question du taux de chômage déclaré dans notre pays le Maroc, encore que l’exercice en mérite la peine, tellement la épistémologie adoptée par le HCP est approchée, consistant en échantillonnage et sondage sur un spectre de ménages assez réduit (40.000 urbains et 20.000 ruraux).
Les statistiques du ministère de l’Emploi, élaborées sur la base de fichiers de demandes d’emploi, contrastent avec celles du HCP mises sur des bases déclaratives concernant le taux de chômage au Maroc. Les chiffres de la HCP laissent  indécis, car il est paradoxal de voir que le taux du chômage au Maroc ne soit pas en rapport avec la mutation du PIB et il est surtout invraisemblable lorsque le taux du chômage au Maroc est inversement corrélatif à celui du PIB. L’on comprendrait mal un taux national de chômage tendant à la baisse (9,1% en 2009 vs 9,8% en 2008), au moment où non seulement le taux du PIB enregistré en 2009 a été affaibli par rapport à 2008, mais encore a été moindre le niveau des offres emplois, (127.000 en 2007 ; 133.000 emplois en 2008, contre seulement 95.000 pour 2009). Edifiant !
Le taux de chômage au Maroc vaut surtout par les enseignements que l’on peut en tirer, en nettoyant spécialement  ses caractéristiques, au-delà de la polémique des taux. Et on n’insistera jamais assez pour rappeler que les statistiques, notamment sur l’emploi au Maroc, doivent déboucher sur un état des lieux, le vrai, pour réprimander les dysfonctionnements en opérant une politique volontariste de l’emploi. Le pire c’est quand ces statistiques sont établies pour tordre ou carrément dissimuler la réalité, parfois amère, aux fins de dédouanement ou du  certificat indu. Premier constat : les chiffres du HCP révèlent que le chômage au Maroc ménage mieux les «sans diplômes»  (<5%), pour, en reprise, affecter lourdement les diplômés de niveau moyen (≥ 18%) et plus lourdement encore ceux de niveau supérieur (≥ 22%). Le deuxième constat aussi angoissant que le premier est que le chômage au Maroc s’abat davantage (4 fois plus) sur les zones urbaines (≥20%) que sur les zones rurales (5%).
Si le taux de chômage au Maroc des demandeurs d’emploi demeure stable dans la fourchette de 4 à 5%, en revanche celui des «diplômés», lui, ne cesse de s’alourdir pour passer de 18% en 2006 à plus de 22% en 2009 et ce n’est pas fini. Ce constat fait l’occupation de notre système éducatif dans son ensemble, un système ancien et en complète éloignement avec les compétences requises par les annonces d’offre d ‘emploi ; un système qui, au lieu de former des savants et des hommes de sciences, il ne forme plus que des chômeurs en masse.
Il y va de l’avenir de notre pays en termes de recherche et développement et d’emplacement dans l’économie mondiale du savoir et du progrès technologique. Là où le bât blesse, c’est que ce système d’enseignement absorbe à lui seul 6% de notre PIB et plus de 27% du budget de l’Etat (cf. Tunisie : 20% ; Algérie : 16%). Quelle prodigalité des deniers publics ? Et quel triste avenir pour nos jeunes diplômés ? L’on se souvient encore de l’échec de l’expérience du CNJA (Conseil national pour la jeunesse et l’avenir) qui a été détourné de ses objectifs. Je crains que le même sort ne soit réservé à l’ANAPEC (Agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compétences) qui a pris la relève du défunt CNJA.
Quant au taux de chômage au Maroc en milieux urbains, où plus d’un jeune sur trois est sans emploi, soit 33,9% de la population, il fait, lui, le procès de l’absence d’une politique de la ville de même que la carence de la vision globale pour escompter une politique équilibrée de gestion de l’espace économico-territorial. Enfin le procès est fait à l’extraversion sans discernement d’une industrie de sous-traitance, de faible valeur ajoutée, qui crée de moins en moins d’emplois, qui se ressent le plus des crises économiques et financières importées de l’étranger, outre les siennes propres. L’autre plaie dont souffre l’emploi au Maroc dans notre pays reste le chômage et le travail précaire qui touchent 20% des effectifs occupés dans les zones citadines et 35% pour les moins de 25 ans. Ces visions d’emploi et ces expédients, quoiqu’ils épargnent de l’oisiveté et de l’inactivité, ne font que grossir les bancs de ce que l’on appelle les «poor workers».

Solutions au chômage au Maroc

Le chômage au Maroc constitue donc le problème majeur auquel il faut trouver d’urgence les conclusions intéressantes, car c’est l’emploi qui procure des revenus, conduit le niveau de vie, la nature de l’habitat, le niveau de scolarité, les soins de santé, etc.
Le plus urgent est de déterminer avec ponctualité le taux de chômage au Maroc jusqu’à présent et le nombre exact des sans-emploi et de ceux qui, s’ils ne souffrent pas d’un chômage absolu, subissent cependant les suites déplaisantes du chômage au Maroc déguisé et de la faiblesse des revenus dont ils disposent.
En négligeant le volet social, en abandonnant la création de nouvelles offres d’emploi dans le budget et en n’encourageant pas le secteur privé pour qu’il investisse dans des activités productives et créatrices d’emploi, les gouvernements successifs ont appuyé la crise du chômage, notamment parmi les diplômés universitaires.
Aujourd’hui, la crise du chômage au Maroc a atteint un niveau grave et nécessite des solutions pressantes. Ce sera la tâche prioritaire à laquelle doit s’atteler le gouvernement et c’est à la lumière des résultats obtenus en matière de création d’emplois que l’on jugera du succès ou de l’échec de sa politique économique et sociale. Le chômage au Maroc constitue l’obstacle le plus dur à sauter, car c’est le principal handicap à toute entreprise de développement et de progrès et sans la solution de ce problème, on ne peut parvenir à réduire les disparités sociales et régionales ni adopter une quelconque stratégie de développement régulière et efficiente.
La prochaine loi de finances devra expliquer les options du gouvernement en matière d’emploi et c’est à la lumière de son contenu que l’on pourra juger dans quelle mesure il s’engagera à réduire l’intensité de ce problème qui touche presque toutes les familles marocaines et à lutter contre ses conséquences et surtout ses causes.





mercredi 5 décembre 2012

La prospection du marché d’emploi au Maroc


Lorsque vous êtes effectivement en recherche des offres d’emploi au Maroc, il ne faut pas mentir en déclarant que vous ne cherchez pas un poste. Il convient de dire : « Je suis effectivement en recherche d’emploi, mais rassurez-vous, je ne vous demande pas un job. » Toute la différence réside dans cette précision. C’est un point essentiel de la démarche de prospection d’emploi au Maroc. Cette phrase, vous le verrez plus loin, est une des phrases clés pour mettre vos interlocuteurs dans de bonnes dispositions lors d’un premier contact téléphonique ou en face-à-face.
Vous devez bien comprendre que la consultation du site d’offre d’emploi au Maroc est un processus en spirale qui doit vous permettre de vous rapprocher par étapes du poste que vous visez. Vous devez donc intégrer que l’interlocuteur que vous rencontrez sur recommandation ne va pas vous fournir l’emploi attendu, mais il peut vous en rapprocher. En d’autres termes, vous pouvez être totalement transparent en lui disant : Je ne vous demande pas un job, j’attends de vous que, par vos conseils, vos idées et vos informations, vous me permettiez d’approcher de mon prochain emploi. » Si vous communiquez bien sur le sens de votre démarche, il ne s’agit clairement pas d’hypocrisie. Encore faut-il en être soi-même convaincu pour être à 100 % convaincant et donc crédible !
Cette situation est plus fréquente qu’on le pense. Elle arrive tous les quinze à vingt entretiens en moyenne. Elle se détecte facilement par des signes évidents que la discussion change de nature. Autant être préparé à une telle éventualité.

samedi 1 décembre 2012

Les étapes de recherche d’emploi


Vous avez investi du temps pour faire croître votre chance de trouver un bon moteur de recherche d’emploi, pourquoi tout perdre en coupant subitement les ponts ? L’emploi à vie n’existe plus depuis longtemps ; la meilleure façon de s’en garantir un aujourd’hui, c’est en développant et en gérant un réseau. Combien de temps allez-vous rester à votre nouveau poste ? Êtes-vous sûr de ne plus jamais être en transition de carrière ? Non. Alors continuez à jouer le jeu. N’oubliez pas que le moteur de recherche d’emploi constitue votre nouveau « parachute doré ». Malgré ces évidences, le nombre de candidats qui tournent la page du Réseau, une fois en poste, est élevée. C’est désolant, non pas pour le Réseau qui n’a rien gagné à s’encombrer de mauvais joueurs, mais pour le cadre concerné qui prouve en cela qu’il n’a rien retenu de cette expérience de recherche de l’emploi.
Changement de posture
Si vous jouez le jeu, vous passez de l’autre côté du miroir. Vous êtes désormais celui que l’on appelle pour prendre rendez-vous et rencontrer. Des inconnus vous contactent. Ils ont une recommandation solide et vous allez les recevoir. Vous pouvez les aider à deux niveaux :
En leur donnant l’information, les conseils et les validations et, bien sûr, les recommandations qu’ils attendent ;
En les aidant à trouver les meilleures annonces d’emploi sur internet.
Devenez un mentor à votre tour
Une fois en poste, maintenant que vous maîtrisez la théorie et la pratique du Réseau, prenez à votre tour un candidat sous votre aile pour le guider dans ses propres démarches.


mardi 27 novembre 2012

Le traitement des objections lors de l’entretien d’embauche


Le traitement des objections permet au candidat qui veut trouver un emploi rapidement au Maroc de voir que le rapport de force se déséquilibre lorsqu’une personne dispose de plus d’éléments réels et fondés que l’autre, et que le poids relatif de chacun de ces éléments est plus important. La différentiation, la maîtrise des compétences ou l’analyse de la valeur constituent donc autant d’éléments qui doivent permettre d’équilibrer le rapport de force – en apportant notamment des preuves (objections pertinentes mais non réelles), ou des faits destinés à contrebalancer des objections réelles et pertinentes – et faciliter ainsi d’éventuelles négociations.

Selon un site d’emploi au Maroc, il existe des facteurs qui permettent d’avoir une vision synthétique de l’état de votre force. Il positionne sept facteurs à prendre en compte et les évalue selon qu’ils sont inexistants, faibles, importants ou forts. Les facteurs pris en compte sont :

L’existence d’une vision, formalisée, claire et régulièrement révisée ;
L’état de la différentiation via les compétences ou l’expérience ;
Le résultat de l’analyse de la valeur ;
La capacité à dire non. Ce point est extrêmement important. Il consiste à savoir si vous pouvez abandonner une négociation. En effet, si une négociation doit être gagnée à tout prix, le rapport de force de votre côté s’affaiblit. La capacité à dire non mesure la possibilité – ou non – de refuser d’aller plus loin si les conditions proposées ne correspondent pas aux attentes. Il s’agit donc d’un des éléments les plus importants de la recherche des offres d’emploi (« suis-je assez fort pour refuser ces conditions, quitte à perdre ? ») ;
La capacité à prendre des risques. Toute négociation comporte une notion de prise de risques. Le risque peut prendre des formes variées, mais se résume toujours par une capacité à avancer « sans protection ».